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Immobilier l'embellie devrait se poursuivre en 2017 31/03/2017
En témoigne les chiffres du premier trimestre 2017 pour Guy Hoquet, spécialisé dans l’immobilier ancien. Le réseau d’agences constate une augmentation de son volume de transactions de 15,4%, par rapport à l’année précédente.
Plus d’acheteurs que de vendeurs
Cette envie d’achat est davantage accentuée qu’il y a plus d’acquéreurs (3 millions en janvier 2017) que de vendeurs (2 millions), selon le portail d’annonces immobilières Logic-Immo.com. Le nombre de biens à vendre a ainsi baissé de 15% par rapport à 2016. Ce déséquilibre se ressent au niveau des prix dans l’immobilier ancien. Pour Guy Hoquet, les prix au m² augmentent partout en France (+2,1% pour 2 700 euros le m²), et notamment à Paris (+5,2%, pour 8 277 euros le m²).
En revanche, la hausse en province est plus contrastée. Si certains villes sont marquées par des hausses (Bordeaux, Nantes, Montpellier, Lyon), d’autres voient leurs prix stagner, voire baisser (Grenoble, Orléans, Dijon, Tours).
Afflux des demandes de crédit immobilier
Malgré ces disparités locales, les acheteurs anticipent la montée des prix et achètent plus vite. Comme l’observe Logic-Immo, en janvier 2017, 40% des personnes qui recherchent depuis moins de 3 mois passent à l’acte d’achat.
L’année dernière, cette proportion était de 28%.
Autre indice du dynamisme du marché : l’afflux de demandes de crédit immobilier au 1er trimestre 2017. +52% par rapport à 2016, selon le réseau de courtiers en crédits immobilier Vousfinancer. Alors que les taux ont légèrement augmenté depuis novembre 2016, la production de crédit a atteint en un an près de 725 millions d’euros, contre 345 millions au 1er trimestre 2016 (+110%). Actuellement, le taux d’intérêt moyen se situe à 1,45% sur 15 ans, 1,65% sur 20 ans et 1,85% sur 20 ans, annonce le courtier.
Les primo-accédants confirment leur progression
Cette vitalité est liée à deux moteurs traditionnels du marché : les ménages qui accèdent à la propriété et les investisseurs. Pour Guy Hoquet, depuis 2016, les primo-accédants ont confirmé leur progression (36% du marché en 2015 contre 42% au 1er trimestre 2017) tandis que les investisseurs marquent leur retour (de 9% en 2015 à 18% au premier trimestre 2017). Le courtier en crédit immobilier Empruntis note d’ailleurs une augmentation conséquente des demandes en investissement locatif, avec +6,03% au premier trimestre 2017 et +7% en mars. Le volume des secundo-accédants – ceux qui vendent un logement pour en racheter un autre – est quant à lui en hausse de 8,90%.
Empruntis demeure toutefois réservé dans son bilan du premier trimestre 2017. Si le 1er trimestre est soutenu pour les acquisitions avec une hausse de 1,43% des demandes, il subit néanmoins des baisses en février (-2,66% en février 2017 et -0,03% en mars 2017). Reste que les effets ne seront visibles dans les transactions que dans deux à trois mois.
Malgré ces baisses, les prévisions d’activité demeurent bonnes. Et les élections présidentielles prochaines semblent ne rien y changer. L’Observatoire du moral immobilier l’a d’ailleurs noté : en janvier 2017, à trois mois du premier scrutin, seuls 14% des sondés ont décidé de retarder leur projet.
Source: Sophie Vincelot - LE MONITEUR - Publié le 30/03/17 : www.lemoniteur.fr/article/l-embellie-devrait-se-poursuivre-en-2017-pour-l-immobilier-francais-34355813
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